vendredi 25 mai 2012

Chantier de mai au Pont du Coq






Espaces verts, Débroussaillage (entretien des haies et du pont), Terrassement en vue du démontage de l'aile nord-ouest du pont lors d'un prochain chantier, Forage géologique au sud du pont,  Reconnaissance de la  carrière de pierre du pont, Re-identification des pierres stockées et Etude botanique formaient le programme du chantier au Pont du Coq les 19 et 20 mai derniers.

Réunion du Conseil Municipal

Le Conseil Municipal se réunira à la Mairie, en séance publique, le 31 mai 2012 à 20 heures 30.
Ordre du jour :
- Travaux  "Pont du Désert"
- Plan Local d'Urbanisme : choix d'un bureau d'études
- Admission en non valeur
- Questions diverses.

samedi 12 mai 2012

Cérémonie du 8 mai


Une Sénatrice à Ménerval

Le 26 avril dernier, Patrick BRIANCHON, Maire de la Commune, a accueilli à la mairie Catherine MORIN-DESAILLY, Sénatrice de la Seine Maritime, Conseillère Régionale de Haute Normandie. Lors de l'entretien ont été évoqués notamment les projets communaux et intercommunaux (plan local d'urbanisme, restauration du Pont du Coq, regroupement pédagogique concentré, etc...) ainsi que le prochain rétablissement de la ligne ferroviaire Serqueux - Gisors.

jeudi 3 mai 2012

Les Maires de Ménerval

            Le mode de recrutement des Maires des communes en France n’a pas toujours été semblable à ce qu’il est aujourd’hui. Selon l’époque et les lieux, on parlera de pairs, d’échevins ou de conseillers.
           Le mot « Maire » trouve son origine dans un ouvrage de droit d’un abbé de Saint Germain des Prés au IXème siècle, qui emploie le mot « maior » quand il parle du représentant du domaine : c’est celui qui administre le village pour le compte du seigneur.
             Face à cette charge, plus qu’à cet honneur, les maires vont souvent être choisis dans la petite aristocratie locale, la petite bourgeoisie ou propriétaires fonciers.
            La première grande loi municipale est votée en décembre 1789. Elle crée un système de 44 000 communes se substituant aux 44 000 paroisses existantes, et établit dans chacune un maire (ou agent municipal) et un Conseil municipal élus par les citoyens actifs de la commune (contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail. Les élus doivent payer un impôt au moins équivalent à 10 journées de travail).
          La constitution de l’an VIII (décembre 1799) institue le système actuel : un maire, des adjoints et un Conseil municipal, mais tous nommés par le préfet. Le Maire, tant qu’il est nommé, devra prêter serment de fidélité à l’Empereur, au Roi, au Prince-Président ou au maréchal Pétain.
          Ce n’est que le 28 mars 1882 qu’une loi sur l’organisation municipale régit le principe de l’élection du Maire par le Conseil municipal.
   
       Dès l’apparition de la fonction, le Maire s’est vu confier une double fonction. Outre celle de gérer sa commune, il a eu pour tâche première de représenter au mieux les intérêts de l’Etat. C’est par le Maire que les citoyens sont informés du changement de régime, des élections, des nouvelles lois. Cette dualité de la fonction s’est perpétuée au fil du temps et existe encore aujourd’hui.

Depuis la Révolution de 1789, 18 maires se sont succédés à Ménerval.

An II : PSALMON Claude
An VIII : HEUDEBOURT Joseph Félix
An XII : DUBUS Jean
1821 : PARESY Jean Nicolas
1841 : ROHAUT Zéphir
1850 : DEVAMBEZ Aimable
1850 : DEBAS Casimir Napoléon
1852 : PARESY Jean-François
1863 : MENARD Alexandre
1871 : PARESY Arsène
1878 : MENARD Alexandre
1900 : BULARD Edmond
1904 : VUATRIN Henri
1919 : GAUDEFROY Edile
1929 : VUATRIN Gabriel
1954 : PARESY Robert
1981 : SAVOYE Robert
1995 : DELARUE Didier
2001 : BRIANCHON Patrick

Durée du mandat :
MENARD Alexandre
30 ans (en 2 mandats)
décédé en cours de mandat

PARESY Robert
27 ans
décédé en cours de mandat

VUATRIN Gabriel
Officier de la Légion d’Honneur
25 ans
décédé en cours de mandat

- DEVAMBEZ Aimable
3 mois (démission)



Le décret du 1er mars 1852 détermine le costume officiel des Maires, toujours en vigueur, mais tombé en désuétude :
- habit bleu, broderie en argent, branche d’olivier au collet, parements et taille, baguette au bord de l’habit ;
- gilet blanc ;
- chapeau français à plumes noires, ganse brodée en argent ;
- épée argentée à poignée de nacre ;
- écharpe tricolore avec glands à franges d’or.
De nos jours, les Maires portent l’écharpe tricolore avec glands à franges d’or dans les cérémonies publiques et toutes les fois que l’exercice de leurs fonctions peut rendre nécessaire ce signe distinctif de leur autorité
L’écharpe peut se porter soit en ceinture (le bleu vers le haut), soit de l’épaule droite au côté gauche (le bleu vers le col).
Les adjoints portent l’écharpe tricolore avec glands à franges d’argent.